Une fleur du ciel – un spécimen de « Vanessa cardui » photographié par Paul Starosta

Le « Vanessa cardui » ou belle-dame est un papillon migrateur
L’équipe espagnole de l’institut botanique de Barcelone  nous parle de ses couleurs : le jaune vient du sable du Sahara, l’ocre de l’Afrique tropicale, le blanc des pics enneigés des alpes et les éclats de bleus sont le reflet de la Méditerranée.

À chaque printemps, ce papillon transite par nos jardins.
Il arrive des rivages de l’Afrique du Nord.
Son séjour en France est bref, ses descendants doivent rejoindre à temps  leur port d’attache estival, le nord de l’Europe.
La migration printanière et estivale  mobilise quatre ou cinq générations, entrecoupée d’escales consacrées à la reproduction.

À l’automne le belle-dame s’envole depuis le nord de l’Europe, pour l’Afrique équatoriale. La migration automnale s’accomplit en une seule génération.
Pour ce vol  retour,  le belle-dame vole une distance de plus de 4000 km.

Sacré papillon !
son poids 140 à 180 mg.
son envergure 4,2 à 6,6 cm

L’art, les iris

La floraison des iris de Bouffelaure en avril 2021
Le tableau de Van Gogh peint en Arles en avril 1888
De la photographie au tableau,
« Les parfums, les couleurs et les sons se répondent ».
Comme dans le poème Correspondances de Baudelaire,
Les iris « chantent les transports de l’esprit et des sens ».

Promenade sur les Champs Elysées

   

  

 

Quand les sculptures s’approprient le Chat du dessinateur Philippe Geluck …
Chat ne va pas !

Chat ne m’a pas bottée !
Le Chat n’a pas de volume, il a un esprit !
Le chat sans bulles n’est pas le Chat !

À vous de voir !

Sarah

En 1864,  Félix Nadar fait poser la comédienne S. Bernardt.
Ce portrait photographique met en lumière le beau 
visage et l’aura de Sarah, pour l’éternité.

Vertiges de pierres

 

Mémoire des pierres

Sculptées il y a 2500 ans …

Deux siècles pour construire Persépolis

Les sculpteurs ne pouvaient imaginer leurs défilés de pierre photographiés par nos IPhone …

Et dans 2500 ans …

Vertiges

La 10G sera obsolète …

Les embouteillages seront aériens….
Les trottinettes seront remplacées par des petites ailes qui nous propulseront à travers la ville.

On vivra 200 ans, le temps sera élastique.

On ira faire la fête sur Mars…

Le temps passe trop vite et les sculptures nous le rappellent cruellement

Magic Frog

 

                                                   La grenouille des bois,

                          Lithobates sylvaticus aussi appelée Rana sylvatica

 

Ce petit animal mesurant 5 à 7cm vit dans les forêts des États-Unis, du Canada et de l’Alaska.

Cette grenouille a la capacité de s’adapter aux conditions hivernales drastiques de l’Alaska pour survivre.

Elle s’enterre et se laisse congeler jusqu’à la suspension de toutes ses fonctions vitales. Cette  grenouille reste congelée de soixante jours à deux cents jours.

Cette adaptation n’a rien à voir avec l’hibernation des mammifères comme l’ours.

Comment l’organisme de cette grenouille est-il capable d’une telle prouesse.

La grenouille utilise le glycogène accumulé dans son sang comme un antigel, il évite la dégradation des cellules au moment de la cristallisation de l’eau et, à la décongélation, lorsque ces cristaux fondent.

Ce glycogène est une forme de polymère du glucose, son accumulation hivernale rend le foie de cette grenouille jusqu’à 1,5 fois plus gros que la moyenne. Le glucose est distribué à toutes les cellules lorsque la température descend. Elle accumule également trois fois plus d’urée.
L’urée agit comme un cryo-protecteur.

Les scientifiques mentionnent une troisième substance encore non identifiée.  (réf. The journal of experimented Biology- 2013)

Lorsque la grenouille est congelée, son sang ne circule plus, son cœur ne bat plus et elle ne respire plus.

Au printemps, le corps se réchauffe, les nerfs et la circulation sanguine se réactivent, elle revient à la vie.
C’est une cryogénisation naturelle.

La grenouille des bois a développé ce dont elle avait besoin pour survivre.
Cet amphibien à sang froid est un animal magique !

Hello les chercheurs ! vous avez du boulot !

À nos rêves !
Des breaks de 3 mois …
Une façon de passer l’hiver, ou de gagner des années de vie.

Ouah !

Cathédrale de Paris

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Pendant ce temps … jeudi 9 juillet 2020

La cathédrale tendait les bras mais, la France vient de décider de reconstruire  la flèche à l’identique des plans de l’architecte Viollet-le-Duc datant de 1844.

Ce monument est le témoin de l’Histoire de France.

Depuis le moyen-âge, les siècles marquent de leurs empreintes la Cathédrale de Paris.

Le XXIe siècle sautera !

Au XIXe, Viollet-le-Duc, architecte controversé par les historiens d’art, fut chargé de la rénovation de la cathédrale mutilée par les assauts révolutionnaires.

Les sculptures de la façade occidentale et celles endommagées du portail central furent refaites à neuf.
Les 54 chimères surgies de l’imagination de l’architecte ont remplacé les tuyaux de plomb installés au XVIIIe. Les gargouilles actuelles sont du XIXe.

Viollet-le-Duc prit l’initiative de remplacer la flèche en bois par une nouvelle flèche plus élancée que l’originale (à 93 m du sol) en chêne, recouverte de plomb.

La restauration du XIXe est plus proche d’une « re-création ».
Viollet-le-Duc a transformé la cathédrale tout en rendant hommage aux bâtisseurs du Moyen-Âge.

Notre Dame au fil des siècles a toujours été à l’écoute de son temps.
Au XIIe, elle était au premier rang de la création architecturale.
Au XXIe elle n’a plus le goût de l’expérimentation. Quel dommage !

Pas d’audace, pas d’envol vers le futur, notre chère Cathédrale n’aura pas sa griffe du XXIe.

Chamelle

 

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Roman de Marc Durin-Valois

Publié par l’éditeur JC Lattès

 

J’ai lu ce livre en novembre 2002 et depuis il trotte dans ma tête.

 

La jaquette dit :

« Cette immense parabole sur l’errance célèbre par-dessus tout la puissance de l’amour d’un père pour sa fille. Un roman-univers »

Ce n’est pas ce que j’ai retenu, une morale :

Il vaut mieux avoir tort tous ensemble que raison tous seul

Cette morale est d’actualité !

Ce livre est à lire, sans faute, même s’il n’est pas crédible dans son contexte.
L’auteur prête à un africain un comportement et un raisonnement d’européen.

Peu importe, le lecteur entre dans l’histoire et marche, transpire et tremble avec les personnages.

C’est une leçon de vie :
Il vaut mieux avoir tort tous ensemble que raison tous seul

La pandémie qui nous confine nous oblige à cultiver le sens de la solidarité à l’échelle mondiale. Ce virus nous rappelle la nécessité de coopérer.

Bien sûr, une fois sorti de cette crise sanitaire les rapports de force vont reprendre leur droit.
Tachons de rester attentifs à ce qu’elle aura mis en évidence :

Nous dépendons tous les uns des autres.

 

À lire absolument