Aix en provence – Hôtel Caumont

 

 

Version 2

 

L’exposition de la collection Georges Leskowicz (Hokusai, Hiroshige et Utamaro) à l’hôtel Caumont à Aix en Provence est une réussite.

C’est une exposition exigeante en parfaite adéquation avec l’acuité et la poésie des estampes des grands maîtres japonais.

C’est mon coup de cœur du mois de décembre :
j’ai admiré la qualité des dessins où les lignes s’accordent et s’enroulent pour créer un sentiment.

Un seul bémol : les murs d’accroche sont teintés en gris-souris … Les estampes méritaient plus de clarté.

Aller sur l’étoile « atmosphères » pour voir mon regard sur les estampes 

Exposition Le Greco au Grand Palais à Paris -octobre 2019

IMG_2276Portrait du Cardinal Niño de Guevara – vers 1600
Cette huile sur toile conservée à New-York au Metropolitan Museum of Art
Elle est actuellement accrochée au Grand Palais à Paris dans le cadre de l’exposition Greco

 

        Mon coup de cœur de ce mois d’octobre parisien : l’exposition Greco 

 

Merci Guillaume !

Une exposition virtuose à la faveur d’un peintre du siècle d’or espagnol :
                                                           Le Greco.

Mon professeur d’histoire de l’art à la Sorbonne, Véronique Gérard-Powell a introduit son cours en nous disant :
« Je vais vous faire un cours sur la peinture espagnole, parce que c’est la seule chance que vous aurez d’en attendre parler » …

Elle avait raison, à la Sorbonne comme pour les parisiens en général, la peinture espagnole est occultée. Pour notre défense, le Louvre est pauvre en chefs d’œuvres de maîtres espagnol.

En 2015, au Grand Palais, Guillaume Kientz propose une admirable exposition sur Vélasquez.
Et Paris redécouvre ce grand peintre du siècle d’or et la peinture espagnole avec.

Merci Guillaume !

Les parisiens grâce à ton enthousiasme, ta persévérance, ton goût, ton œil, ton travail ont ouvert les yeux sur la peinture espagnole.

Hâtez-vous au Grand Palais pour admirer Le Greco.
Découvrir comment ce maître régénère le style et réinvente l’image.
Comment il fusionne la couleur de Titien et le dessin de Michel-Ange.
Comment les Impressionnistes, Picasso, Cézanne, se sont emparés de l’idée des séries, des compositions par la couleur, de la cinétique de la couleur, de son travail sur la lumière et le cadrage.

L’accrochage est pensé pour mettre en lumière la trajectoire originale de Greco et montrer comment ses solutions plastiques (avec son double défi du style et de l’image) sont d’une grande modernité.

« Chapeau bas » au commissaire, Monsieur Guillaume Kientz pour cette étonnante exposition, avec à vos côtés, Madame Charlotte Chastel-Rousseau.

L’impératrice Eugénie

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Aquarelle sur crayon noir – écrin en cuir grenat

Formidable dessin plein de fraîcheur
de l’impératrice Eugénie

Réalisé par Franz Xaver Winterhalter en 1855 

Madonna col Bambino – Leonardo da Vinci (1472 circa)

Un coup de cœur sensationnel !

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Sculpture en terre-cuite conservée au musée
Victoria et Albert à Londres

Actuellement visible à Florence dans le cadre de l’exposition :
« Verrocchio, il maestro di Leonardo »
Au Palais Strozzi, sous l’égide du chercheur, historien d’art et éminemment passionné commissaire de l’exposition :
le professeur Francesco Caglioti.

« chapeau-bas » Monsieur le professeur pour cette formidable exposition !

Le vitrail roman – 1125

                                  Mon coup de cœur de cette semaine :

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   –    Le vitrail roman de Notre Dame,
dans l’Abbaye de la Trinité à Vendôme.

 

Ce vitrail est représentatif de l’art ligérien du XIIe

Il éclaire le chevet de l’église gothique flamboyante construite entre le XIIIe et le XVIe siècle en lieu et place de l’église romane datant de 1032.

Depuis 1956, le vitrail est entouré d’une verrière réalisée par Jean-Jacques Grüber.

Assise en majesté sur un trône de sagesse, la vierge Marie couronnée, porte l’enfant Jésus.

Son visage aux traits fins est éclairé avec douceur par un bleu clair. Sa silhouette très allongée épouse parfaitement l’écrin que forme la mandorle au décor précieux et graphique.

Khnopff au Petit Palais

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Exposition au Petit Palais : Khnopff, peintre symboliste (1858-1921)

Le parti-pris très réussi de Michel Draguet, commissaire de l’exposition est de mettre en situation les œuvres de Khnopff telles que l’artiste les présentait dans sa maison-atelier.

Cheminez dans les pièces reconstituées, avec un fil rouge :
Peindre, c’est arrêter le processus temporel

Arrêtez-vous devant les tableaux de paysage où les reflets des arbres sont plus riches que les arbres.
Observez l’originalité des cadrages et des compositions.

Rêvez entre « les portraits mystérieux et les paysages silencieux »

Tentez de capter dans les œuvres l’espace entre le visible et l’invisible.

Percevez la manière qu’a Khnopff de conduire le présent vers le symbolisme.

Khnopff met en scène ses tableaux, c’est lui qui réalise les cadres.
Le cadre est indissociable de l’œuvre.
Khnopff est fasciné par le cercle, symbole de perfection.
Il avait fait tracer sur le sol de son atelier un cercle à l’intérieur duquel il posait son chevalet.

Courez au Petit Palais à la rencontre de Khnopff, le maître de l’énigme.

Retrouvez sut l’étoile « Atmosphères » quelques tableaux choisis