La Mare aux Fées, forêt de Fontainebleau – vers 1848 Théodore Rousseau

Carton :
« …Au centre la mare semble irréelle. Ses puissants verts contrastent harmonieusement avec le ciel rougi.
Le tableau a fait parti de la collection de Théophile Thoré, qui fut le plus ardent défenseur de Théodore Rousseau ».

Conservé dans une collection particulière aux Etats-Unis

Actuellement accroché au Petit Palais dans la cadre de l’exposition :
 » Théodore Rousseau. La voix de la forêt. » 

Mains tueuses

Le bracelet de jais enroulé autour du poignet nous informe qu’il s’agit d’une servante. Elle écrase entre ses ongles, mains jointes, une puce.

Ce geste disgracieux consistant à se débarrasser de la vermine était un geste d’hygiène élémentaire et un signe de misère chez les gens du peuple qui portaient longtemps les mêmes vêtements sans se laver.

La Tour baigne son tableau d’une lumière christique, il éclaire la servante comme ses Marie-Madelaine.
Il crée une ambiance mystique.

La Tour installe un contraste puissant entre la noblesse picturale et la trivialité du sujet, entre l’opalescence de la lumière, les volumes des formes et le réalisme cru du personnage.

Cette toile est fascinante.
La Tour peint une atmosphère intimiste, un chef d’œuvre d’austérité.

La femme à la puce  a été réalisée entre 1632 et 1635
Ses dimensions : 121 x 89 cm
Pour voir le tableau,  aller sur l’index des artistes à Georges de La Tour ou
au musée lorrain de Nancy,  le Palais des ducs de Lorraine.