Fresque de la villa des Mystères – 80 av.J.C.

Fresques de la villa des Mystères

 

Fresque de la villa des Mystère 

80 av.J.C.

Hauteur 1,62 m

 

Détruite par l’éruption du Vésuve de l’an 79 ap.J.C. la cité romaine de Pompéi est restée enfouie sous la lave durant 17 siècles.

Éblouissante avec ses fresques aux couleurs vives, la villa des Mystères est une des plus belles villa mise à jour.

 

La fresque 

Villa des Mystères
Construite au cœur d’un riche domaine viticole, cette maison exhumée en 1909 abrite, dans la salle à manger -le triclinium -4,93 m de large sur 7,10 m de long, une fresque de 17 m de long, sur une hauteur de 3,30 m se déroule sur les quatre murs. Elle est encadrée par une frise de faux marbre sur le bas et une frise décorative sur le haut.

Les personnages sont figurés un plus petits que nature, de 1,40 m à 1,56 m.

Les fresques sur les quatre murs de la pièce évoquent la vie de Dionysos.

Composition

La peinture est peinte sur un enduit de chaux et de poudre de marbre très soigneusement lissé.

Elle est réalisée à fresque, sur la dernière couche encore humide, un mélange de pigments est délayé dans de la chaux, de l’huile et de la cire fondue, le calcite obtenu est compacte imperméable et tenace.

Deux couleurs dominent dans la fresque, la pourpre (pigment extrait d’un coquillage, le murex) et le cinabre (pigment provenant du sulfure de mercure) qui donne le fond rouge vermillon.

Certains détails sont dessinés à la pointe du pinceau, détails des ailes, plumes, cheveux et barbe.

Sur un fond rouge éclatant une série de scènes, certaines familières d’autres plus obscures, figurent 29 personnages, des êtres ailés et des faunes buvant du vin, jouant d’un instrument ou brandissant des masques.

Les personnages participent à des rites initiatiques, appelés « mystères ».

La frise montre diverses étapes de ce rite, autour du dieu Bacchus (Dionysos) assis avec sa compagne Ariane au centre du mur du fond.

À gauche de la composition, la première scène pourrait être une simple illustration de la vie romaine.
Sous le regard d’une matrone, debout, une femme en costume romain, est assise.
Elle écoute un garçon qui lit, pensive.
Elle a posé sur l’épaule du garçon sa main droite qui tient un roseau taillé pour l’écriture.
Le garçon lit un rouleau de papyrus.

Le garçon est nu, peut-être pour suggérer qu’il est assimilé à un héros ou à un dieu.
La scène devient alors, une évocation mythologique.
L’enfant porte les bottes du petit Dionysos.
Dans cette interprétation, la femme voilée, à l’extrême gauche de la composition est une initiée s’approchant de l’enfant.

À la gauche de ces personnages, une silhouettes féminine, sans doute une servante, tient un plateau chargé de gâteaux sacrificiels, le traditionnel gâteau de sésame, symbole de la fécondité.
La servante est enceinte, heureux présage, elle est couronnée de myrte et tient un rameau de myrte dans la main droite.
La myrte est la plante de Vénus, une plante liée au mariage.

Au centre, un groupe de femmes prépare des objets rituels.
Ce serait la maitresse de maison assise et de dos.
Elle se saisit de brin de myrte dans la corbeille que lui tend sur sa gauche une servante, et parfume l’eau d’un bassin de bronze.

Autre interprétation, la femme assise de dos est une prêtresse qui effectue un rite funéraire.  Elle purifie les rameaux à droite et les place à sa gauche dans la corbeille -rameau de myrte, de laurier ou d’olivier. La prêtresse porte sur sa tête un rameau d’olivier. L’olivier est la plante d’Athéna.
Le rameau arrosé de vin est le rite préparatoire à la résurrection et à la divination de Dionysos.

Sur sa droite, un personnage corpulent, très poilu, aux oreilles animales, au nez camus, joue de la lyre, c’est Silène, un satyre, précepteur de Dionysos.
Silène est couronné de laurier, la plante d’Apollon.

À l’arrière-plan, assis sur un rocher, le demi-dieu Pan joue de la flute, à ses côtés une nymphe allaite une chèvre.
C’est une référence à Dionysos qui fut nourri par une chèvre.

À l’extrême droite, une jeune-fille apeurée par ce qu’elle voit, a un geste de répulsion de sa main gauche. Son expression de terreur, expriment son effroi. Elle est habillée à la grecque, porte un manteau flottant derrière elle. Elle se détourne et s’enfuit d’une vue choquante sur le mur adjacent, dont la nature reste mystérieuse.

La combinaison de personnages mythologiques et humains dans des rites secrets rend l’interprétation de ces fresques très complexe.

Les personnages ont des gestes suspendus comme dans l’attente d’une conclusion violente.

Aucun indice n’explique pourquoi des personnages réalistes voisinent avec des êtres imaginaires, ou pourquoi les uns portent des costumes grecs et les autres des costumes romains.

Confronté aux divergences de multiples études, l’interprétation de la fresque, son sens, reste un mystère.

Cette composition contient une composante onirique qui nous échappe aujourd’hui.

Une fresque chargée d’oracles obscurs et d’allégories dissimulées.

Coup de théâtre, coup de fouet, coup de peigne, le drame et la comédie rythment la fresque qui se déroule sur les quatre murs.

C’est difficile de décrypter tous les détails d’une composition aussi foisonnante.

 

Analyse

Le luxe sous la république romaine

Tite Live (59 av.J.C.) décrit la période du milieu du IIe av.J.C :
« Le luxe des nations étrangères n’entra dans Rome qu’avec l’armée d’Asie ; ce fut elle qui introduisit dans la ville les lits ornés de bronze, les tapis précieux, les voiles et tissus déliés en fil… qu’on regardait alors comme une grande élégance dans l’ameublement… Et pourtant, toutes ces innovations n’étaient que les germes du luxe à venir. »

À cette période, Rome se trouvait à la tête d’un empire qui s’étendait de l’Afrique du Nord à la Turquie.

Bien que cette image de déclin moral dû à l’importation de biens étrangers luxueux fût un thème littéraire populaire, il y a pourtant un élément de vérité dans le fait que les IIe et 1er siècles av J.C. marquèrent un tournant dans le style de vie des romains et dans les arts de luxe associés à l’abondance de biens.

À mesure que les armées romaines conquirent les territoires autour de la Méditerranée, les richesses pillées, mais aussi les artisans, revenaient à Rome.

La décoration des maisons individuelles devint de plus en plus élaborée, car les membres d’une aristocratie romaine en plein essor, très portés sur la compétition, cherchaient à exhiber leur statut social à travers leurs demeures et leurs objets de luxe.

C’est au cours de cette période, où la présence d’artistes, l’abondance des biens et la volonté d’utiliser l’art dans des buts sociaux et politiques précis coïncident pour donner naissance à l’art romain.

Celui qui pénétrait dans une riche maison romaine se délectait à la vue de la décoration splendide et colorée recouvrant les sols, les murs et les plafonds, destinés à émerveiller et à distraire les invités et à provoquer les conversations.
En contemplant ces scènes mythiques, le spectateur pouvait songer à un conte dramatique ou prendre la mesure des décisions prises par des héros exemplaires.
Autant qu’un lieu de vie, la maison romaine était un théâtre, destiné à être vu et à impressionner, en conséquence, les œuvres d’art les plus riches et les plus détaillées étaient réservées aux espaces publics de la maison – l’entrée, l’atrium principal et les pièces de réception (comme le triclinium) -où elles pouvaient être admirées par le visiteur.

Les plus importantes fresques romaines qui nous soient parvenues se trouvent dans les sites autour de la baie de Naples, en particulier à Pompéi et Herculanum.

Les artisans ne furent pas les seuls à émigrer vers l’Italie quand l’influence et la puissance de Rome grandirent.
Des spécialistes en tout genre mirent leur connaissance au service de leurs nouveaux clients romains, fascinés par les confins toujours plus éloignés de l’Empire.
Par exemple, les mosaïques montrent une vision fantaisiste de l’Égypte aux italiens. Les mosaïstes s’appuyèrent sur l’œuvre des topographes et des zoologues hellénistiques. (Mosaïque Nilotique –fin du 1er av.J.C. représente la vie du Nil pendant la crue).

La scène d’initiation au culte de Bacchus de la villa des Mystères montre une série de rites bachiques, importés de Grèce.
Une partie du culte de Dionysos fut temporairement interdite par le Sénat romain parce qu’il constituait une religion étrangère menaçant l’ordre public et la moralité.

Dans cette fresque ce culte semble appartenir à un mode de vie opulent vantant l’amour de la Grèce.

Les formes, idées et savoirs de la période hellénistique étaient de longue date adoptés et adaptés par les commanditaires romains.

Dans les maisons, le luxe ne se cantonnait pas à l’architecture.

Tite Live désignait les éléments du mobilier comme particulièrement représentatifs de l’opulence de son temps.

Non seulement les chefs d’œuvres grecs étaient importés à Rome, mais de nouvelles œuvres sculpturales y étaient créées pour répondre à une demande croissante.

De nombreuses sculptures souvent exhibées dans les jardins, étaient réalisées « à la grecque », inspirées des archétypes grecs du Ve et IVe av.J.C.

 

Conclusion

Venu d’Orient le culte dionysiaque s’imposa en Grèce et dans le sud de l’Italie.

Ce culte véhiculait des idées de justice, d’espoir et d’immortalité et fut très populaire.

Dionysos en compagnie d’Ariane serait représenté parce qu’il est le dieu de la fête et des plaisirs.

Le peintre copie des thèmes grecs et emprunte à des fables et des rites connus de tous.

Dans la fresque de la Villa des Mystères, les étroites correspondances avec le mythe grec de Dionysos sont indéniables.

Ces images antiques sont familières au regardeur car les modèles qui les avaient engendrés ont continué leur vie propre, que ce soit Dionysos (Bacchus) devenu un des grands héros de la peinture (Bacchus1590, Caravage) ou Vénus à sa toilette (Vénus à sa toilette -1614-15 Rubens).

La musique, la joie du vin, le geste qui dévoile, la danse, le théâtre, tous ces thèmes appartiennent à notre imaginaire.

Le mystère a perdu son sens religieux, au profit d’un autre celui d’une aventure parfois dangereuse aux frontières entre l’érotisme et la connaissance.

Enlèvement de Perséphone, 350 av.J.C. / Banquet,  325-300 av.J.C. / Hadès et Perséphone, 340 av.J.C. Peintures funéraires à la fin de l’âge classique

Peintures funéraires à la fin de l’âge classique

 

Enlèvement de Perséphone

340 av.J.C.

Peinture n°1 : fresque

Dim 100 x 350 cm

Tombe dite de « Perséphone à Vergina »


Banquet

 325-300 av.J.C.

Peinture n°2 : fresque

Dim H : 35 cm

Tombe d’Agios Athanasios, près de Thessalonique.

 

Hadès et Perséphone

 340 av.J.C.

Peinture n°3 : pigments sur marbre

Dim 48 x 80 cm

Tombe dite « d’Eurydice à Vergina ».

 

La peinture funéraire à la fin de l’âge classique

Les écrivains antiques ont chanté les louanges de nombreux peintres grecs des périodes archaïques et classique, mais jusqu’à récemment, aucune n’était attribuables avec certitude aux célèbres peintres de l’âge classique comme Polygnote, Apelle, Zeuxis et Parrhasios.

Toutefois, cet état de fait changeat à la fin du XXe, avec la découverte en Grèce septentrionale de tombes richement peintes.

Jusque-là, seule la peinture sur vase fournissait un aperçu de la grandeur de la peinture murale et sur panneau grecque. De célèbres tableaux classiques étaient souvent copiés dans les fresques murales romaines, mais il n’était pas toujours simple de se faire une idée précise de l’original.

Dans le dernier quart du XXe, des archéologues travaillant en Macédoine, dans le nord de la Grèce, découvrirent une série de riches tombes qui conservaient des fresques murales à grande échelle qui, bien que n’étant pas de la main des vrais maîtres de l’époque classique, corroborent ce que les sources littéraires nous apprennent sur les peintres grecs antiques.

Ces œuvres qui présentent une qualité inégalée avec les fresques romaines, nous montrent à quel point l’art de la peinture a pu s’élever en Grèce.

Le fait d’avoir enseveli ces œuvres dans de grands tumulus peu après leur exécution permit leur conservation.

Malgré la complexité de leur composition et l’éclat de leurs couleurs, ces fresques furent exécutées au pinceau directement sur les murs ou sur d’autres surfaces, comme le trône de marbre trouvé dans la tombe d’Eurydice, (peinture n°3).

La fresque a tempera était le médium le plus employé, même si les sources littéraires ne parlent presque exclusivement que de la technique encaustique (à base de cire), sans doute parce que celle-ci était exceptionnelle.

La liste la plus complète des pigments utilisés dans la peinture grecque nous vient de l’écrivain romain du 1er siècle, Pline l’Ancien, dans son Histoire naturelle.

Enfin l’analyse chimique des œuvres qui subsistent permit d’identifier la présence fréquente de pigments tels que le bleu égyptien -obtenu à partir de chaux, de sable et de minerai de cuivre, le blanc de carbonate de calcium, le vert de malachite, l’ocre et le noir de fumée.

La gamme des pigments seule ne suffit pas à définir la richesse des coloris, des pigments identiques peuvent produire des effets esthétiques différents selon les modes de leur emploi (saturés ou dilués, purs ou mélangés) de leur application ainsi que selon le nombre et la qualité des mélanges effectués entre eux.

Quel critère guidait le peintre dans le choix de ses pigments, la qualité du décor, les facteurs économiques, les paramètres géologiques.  L’application sophistiquée de ces pigments révèle un savoir-faire et une connaissance approfondie des propriétés des matériaux utilisés.

Les évolutions de la perspective, du raccourci, des ombres et des reflets apportaient davantage de réalisme aux scènes décrites. Les paysages, en général suggérés dans les périodes précédentes, sont parfois traités avec beaucoup d’attention dans les peintures macédoniennes. Les lignes et les couleurs permettent des compositions complexes et la présence de personnages réalistes en mouvement dans un espace habilement défini.

 

Enlèvement de Perséphone

Cette magnifique fresque de la tombe dite de « Perséphone à Vergina » montre Hadès, le dieu des Enfers, emportant Perséphone, qui lutte violemment pour échapper à son étreinte.

Son chariot à deux chevaux est mené par le dieu Hermès, tandis que les compagnons de Perséphone s’enfuient épouvantés.

La peinture est d’une vigueur extraordinaire. Le trait est rapide, mais des ombres subtiles apportent du volume aux visages et aux drapés, et la perspective crée une illusion de profondeur.

Les murs adjacents étaient décorés de figures correspondantes ; les trois Parques et Déméter pleurant pour sa fille symbolisent le lien entre les survivants et le défunt.

 

Banquet

Découverte en 1994, la tombe d’Agios Athanasios, près de Thessalonique, présente une large façade devant une chambre carrée surmontée d’une voûte en tonneau.

Une frise de têtes de taureaux, des rosaces et un bouclier peint décorent l’intérieur de la chambre, mais le fleuron de la tombe est sa façade.

Sous un fronton décoré de griffons, une fresque aux couleurs vives de 3,8 mètres de long présente 25 personnages repartis en trois sections.
Au centre se tient un banquet, ou des couples d’hommes et de femmes partagent des banquettes, allongés sur des coussins multicolores.
Tous portent des couronnes tressées et les femmes tiennent des cornes à boire tandis que les hommes écoutent des musiciennes, dont l’une joue de la cithare, l’autre de la flûte double.
Sur le bord gauche se tient un éphèbe nu.
Devant les couples, on trouve des tables de toutes les formes chargées d’œufs, de fruits et de gâteaux.

Toutes les figures présentent les éléments d’une gestuelle destinée à donner l’apparence du vivant.

Certains détails, comme le groupe de fêtards approchant à pied et à cheval, à gauche du banquet central ou les huit hommes en tenue militaire à droite, n’apparaissent pas ici.

 

Hadès et Perséphone

Cette sublime peinture décorait l’arrière d’un grand trône de marbre retrouvé dans la chambre funéraire principale de la tombe dite « d’Eurydice à Vergina ».

Dans un épisode plus calme que celui décrit dans Enlèvement de Perséphone.

Une scène montre Hadès conduisant un chariot, vêtu d’un chiton (tunique) et d’un himation (manteau) tenant les rênes des chevaux cabrés d’une main et un aiguillon de l’autre.
Derrière lui se tient son épouse, Perséphone, habillée de la même manière et tenant un sceptre, un pan de son himation couvrant sa tête comme un voile.

L’artiste a opté pour une rarissime composition frontale, mais afin de ne pas masquer les personnages, il a divisé l’équipage et représenté les chevaux de trois quarts.

Les chevaux blancs du centre font ressortir les personnages dans leurs vêtements rouges, tandis que les chevaux bais encadrent la scène.

La force et la rectitude du trait, la précision du mélange de couleurs (leurs contrastes particulièrement bien préservés sur la tête des chevaux), la justesse des ombres (utilisées en clair-obscur) et le calcul des grandeurs est étonnamment moderne.

 

Conclusion

Ces fresques représentent des témoignages précieux sur les réalisations de la peinture grecque. Les peintures funéraires sont nées d’expériences multiples dans l’emploi de la couleur et révèlent l’intention de l’artiste d’obtenir pour chaque représentation, un résultat esthétique particulier.

Il est significatif de considérer la diversité de coloris qui apparaît sur les peintures découvertes dans la nécropole de Vergina-Aigai et la tombe d’Agios Athanasios, près de Thessalonique :

L’emploi d’une gamme de pigments très variée sur Hadès et Perséphone rehaussés par l’application généreuse de pigments brillants et de la feuille d’or -des matériaux précieux ; une palette restreinte où prévalent les tons chauds des bruns et des rouges violets sur l’Enlèvement de Perséphone ; une gamme de pigments peu variée mais un coloris riche sur la scène du Banquet, où le peintre parvient à créer un effet chromatique très subtilement nuancé et un équilibre sophistiqué entre les tons froids et chauds de la composition.

L’abondance des peintures murales marque l’importance du rôle du peintre.

Les matériaux employés, leurs propriétés et qualités sur leur mode d’application sont des témoignages précieux des processus de création d’une image ancienne.

Hariclia Brécoulaki (article sur la technique de la peinture grecque ancienne d’après les monuments funéraires de Macédoine –2000- revue Persée) :
C’est « l’importance de l’expérience et du savoir-faire des peintres dans la création de nouvelles teintes destinées à élargir leur palette et à obtenir des effets visuels particuliers, au moyen de mélanges de pigments sophistiqués, par des techniques de superposition de couche colorée ou par mélange réel. C’est à ces pratiques que se mesurait, en fait l’habileté des grands peintres grecs. »

Ce sont les tombes les mieux conservées, l’art funéraire, exceptionnellement conservé grâce à une éruption volcanique permet de découvrir et de décrypter les civilisations disparues.

Les stèles funéraires de la fin de l’âge classique, les vases peints, les peintures ont un sens qui est loin d’être connu.
Les scientifiques et les archéologues s’emploient à leur arracher leurs secrets.

Chaque tombe est un témoignage qui rend compte à la fois d’un héritage esthétique et d’un choix moral compris du public pour devenir un mémorial pour toujours.