Magic Frog

 

                                                   La grenouille des bois,

                          Lithobates sylvaticus aussi appelée Rana sylvatica

 

Ce petit animal mesurant 5 à 7cm vit dans les forêts des États-Unis, du Canada et de l’Alaska.

Cette grenouille a la capacité de s’adapter aux conditions hivernales drastiques de l’Alaska pour survivre.

Elle s’enterre et se laisse congeler jusqu’à la suspension de toutes ses fonctions vitales. Cette  grenouille reste congelée de soixante jours à deux cents jours.

Cette adaptation n’a rien à voir avec l’hibernation des mammifères comme l’ours.

Comment l’organisme de cette grenouille est-il capable d’une telle prouesse.

La grenouille utilise le glycogène accumulé dans son sang comme un antigel, il évite la dégradation des cellules au moment de la cristallisation de l’eau et, à la décongélation, lorsque ces cristaux fondent.

Ce glycogène est une forme de polymère du glucose, son accumulation hivernale rend le foie de cette grenouille jusqu’à 1,5 fois plus gros que la moyenne. Le glucose est distribué à toutes les cellules lorsque la température descend. Elle accumule également trois fois plus d’urée.
L’urée agit comme un cryo-protecteur.

Les scientifiques mentionnent une troisième substance encore non identifiée.  (réf. The journal of experimented Biology- 2013)

Lorsque la grenouille est congelée, son sang ne circule plus, son cœur ne bat plus et elle ne respire plus.

Au printemps, le corps se réchauffe, les nerfs et la circulation sanguine se réactivent, elle revient à la vie.
C’est une cryogénisation naturelle.

La grenouille des bois a développé ce dont elle avait besoin pour survivre.
Cet amphibien à sang froid est un animal magique !

Hello les chercheurs ! vous avez du boulot !

À nos rêves !
Des breaks de 3 mois …
Une façon de passer l’hiver, ou de gagner des années de vie.

Ouah !

Cathédrale de Paris

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Pendant ce temps … jeudi 9 juillet 2020

La cathédrale tendait les bras mais, la France vient de décider de reconstruire  la flèche à l’identique des plans de l’architecte Viollet-le-Duc datant de 1844.

Ce monument est le témoin de l’Histoire de France.

Depuis le moyen-âge, les siècles marquent de leurs empreintes la Cathédrale de Paris.

Le XXIe siècle sautera !

Au XIXe, Viollet-le-Duc, architecte controversé par les historiens d’art, fut chargé de la rénovation de la cathédrale mutilée par les assauts révolutionnaires.

Les sculptures de la façade occidentale et celles endommagées du portail central furent refaites à neuf.
Les 54 chimères surgies de l’imagination de l’architecte ont remplacé les tuyaux de plomb installés au XVIIIe. Les gargouilles actuelles sont du XIXe.

Viollet-le-Duc prit l’initiative de remplacer la flèche en bois par une nouvelle flèche plus élancée que l’originale (à 93 m du sol) en chêne, recouverte de plomb.

La restauration du XIXe est plus proche d’une « re-création ».
Viollet-le-Duc a transformé la cathédrale tout en rendant hommage aux bâtisseurs du Moyen-Âge.

Notre Dame au fil des siècles a toujours été à l’écoute de son temps.
Au XIIe, elle était au premier rang de la création architecturale.
Au XXIe elle n’a plus le goût de l’expérimentation. Quel dommage !

Pas d’audace, pas d’envol vers le futur, notre chère Cathédrale n’aura pas sa griffe du XXIe.

Chamelle

 

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Roman de Marc Durin-Valois

Publié par l’éditeur JC Lattès

 

J’ai lu ce livre en novembre 2002 et depuis il trotte dans ma tête.

 

La jaquette dit :

« Cette immense parabole sur l’errance célèbre par-dessus tout la puissance de l’amour d’un père pour sa fille. Un roman-univers »

Ce n’est pas ce que j’ai retenu, une morale :

Il vaut mieux avoir tort tous ensemble que raison tous seul

Cette morale est d’actualité !

Ce livre est à lire, sans faute, même s’il n’est pas crédible dans son contexte.
L’auteur prête à un africain un comportement et un raisonnement d’européen.

Peu importe, le lecteur entre dans l’histoire et marche, transpire et tremble avec les personnages.

C’est une leçon de vie :
Il vaut mieux avoir tort tous ensemble que raison tous seul

La pandémie qui nous confine nous oblige à cultiver le sens de la solidarité à l’échelle mondiale. Ce virus nous rappelle la nécessité de coopérer.

Bien sûr, une fois sorti de cette crise sanitaire les rapports de force vont reprendre leur droit.
Tachons de rester attentifs à ce qu’elle aura mis en évidence :

Nous dépendons tous les uns des autres.

 

À lire absolument 

Aix en provence – Hôtel Caumont

 

 

Version 2

 

L’exposition de la collection Georges Leskowicz (Hokusai, Hiroshige et Utamaro) à l’hôtel Caumont à Aix en Provence est une réussite.

C’est une exposition exigeante en parfaite adéquation avec l’acuité et la poésie des estampes des grands maîtres japonais.

C’est mon coup de cœur du mois de décembre :
j’ai admiré la qualité des dessins où les lignes s’accordent et s’enroulent pour créer un sentiment.

Un seul bémol : les murs d’accroche sont teintés en gris-souris … Les estampes méritaient plus de clarté.

Aller sur l’étoile « atmosphères » pour voir mon regard sur les estampes 

Exposition Le Greco au Grand Palais à Paris -octobre 2019

IMG_2276Portrait du Cardinal Niño de Guevara – vers 1600
Cette huile sur toile conservée à New-York au Metropolitan Museum of Art
Elle est actuellement accrochée au Grand Palais à Paris dans le cadre de l’exposition Greco

 

        Mon coup de cœur de ce mois d’octobre parisien : l’exposition Greco 

 

Merci Guillaume !

Une exposition virtuose à la faveur d’un peintre du siècle d’or espagnol :
                                                           Le Greco.

Mon professeur d’histoire de l’art à la Sorbonne, Véronique Gérard-Powell a introduit son cours en nous disant :
« Je vais vous faire un cours sur la peinture espagnole, parce que c’est la seule chance que vous aurez d’en attendre parler » …

Elle avait raison, à la Sorbonne comme pour les parisiens en général, la peinture espagnole est occultée. Pour notre défense, le Louvre est pauvre en chefs d’œuvres de maîtres espagnol.

En 2015, au Grand Palais, Guillaume Kientz propose une admirable exposition sur Vélasquez.
Et Paris redécouvre ce grand peintre du siècle d’or et la peinture espagnole avec.

Merci Guillaume !

Les parisiens grâce à ton enthousiasme, ta persévérance, ton goût, ton œil, ton travail ont ouvert les yeux sur la peinture espagnole.

Hâtez-vous au Grand Palais pour admirer Le Greco.
Découvrir comment ce maître régénère le style et réinvente l’image.
Comment il fusionne la couleur de Titien et le dessin de Michel-Ange.
Comment les Impressionnistes, Picasso, Cézanne, se sont emparés de l’idée des séries, des compositions par la couleur, de la cinétique de la couleur, de son travail sur la lumière et le cadrage.

L’accrochage est pensé pour mettre en lumière la trajectoire originale de Greco et montrer comment ses solutions plastiques (avec son double défi du style et de l’image) sont d’une grande modernité.

« Chapeau bas » au commissaire, Monsieur Guillaume Kientz pour cette étonnante exposition, avec à vos côtés, Madame Charlotte Chastel-Rousseau.

L’impératrice Eugénie

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Aquarelle sur crayon noir – écrin en cuir grenat

Formidable dessin plein de fraîcheur
de l’impératrice Eugénie

Réalisé par Franz Xaver Winterhalter en 1855 

Madonna col Bambino – Leonardo da Vinci (1472 circa)

Un coup de cœur sensationnel !

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Sculpture en terre-cuite conservée au musée
Victoria et Albert à Londres

Actuellement visible à Florence dans le cadre de l’exposition :
« Verrocchio, il maestro di Leonardo »
Au Palais Strozzi, sous l’égide du chercheur, historien d’art et éminemment passionné commissaire de l’exposition :
le professeur Francesco Caglioti.

« chapeau-bas » Monsieur le professeur pour cette formidable exposition !