Le rite des balades -2/4
Les premiers cinq cents mètres nous traversons le barrage de Bimont, je marche pour m’échauffer. À mes côtés Timm jappe et saute de joie.
Je saute et je ris avec lui.
La course est lancée.
Timm devant s’enivre des parfums qui montent de la terre qui s’éveille.
Toutes ces fleurs se refermeront quand le soleil plongera sur la montagne.
Le chien court après les lapins et les écureuils.
Je respire je cours je vis
J’ai choisi les chemins avec deux points d’eau.
Aux six kilomètres, c’est une rivière où Timm se désaltère et rafraîchit les coussinets de ses pattes, endoloris par les chemins rocailleux.
Aux douze kilomètres c’est l’anse du barrage de Bimont.
Nous l’atteignons au bout d’une forte descente dans une course folle qui nous fait sauter par-dessus les rochers et les racines des arbres qui jalonnent le sentier très étroit.
Timm connaît tous les chemins.