L’histoire de mon chien Timm -Chapitre 2 L’éducation 5/5

 

L’éducation-5 /5

 

 img_2053Durant les trois premiers mois de sa vie, j’emmenais Timm avec moi à la clinique. Après ma journée de travail nous allions courir à Sainte Victoire avant de regagner la maison.

Plus tard, je l’ai laissé à Bouffelaure, il m’attendait.
Le chien courait au portail dès qu’il identifiait le bruit de ma voiture. Je ne coupais pas le moteur, Timm sautait à l’intérieur et nous partions à Sainte Victoire pour deux heures de course au soleil couchant.

Les premiers mois, le plancher de la voiture était haut pour Timm qui hésitait à sauter.
Je l’encourageais.
Il regardait le sol avant de m’interroger du regard. Ses oreilles n’étaient pas encore redressées et tombaient sur ses deux petits yeux effrayés.

Dépêche-toi, saute !
Il fermait les yeux et se lançait les quatre pattes en même temps !

Notre course se terminait entre chien et loup.
Timm n’avançait pas vite mais, pour moi aussi c’était le début des courses dans les bois.
Je n’aurais probablement jamais couru si Timm n’avait pas existé dans ma vie.

Quand Timm a grandi sa vitesse s’est accrue et c’est lui qui courait devant moi !

Timm est devenu un beau chien au pelage dru.
Pour éviter qu’il souffre de la chaleur (en Provence le soleil tape fort la journée), j’ai décidé de courir à l’aube.

À l’aube, mon chien devenait loup.
Il adorait se fondre dans les sentiers obscurs.

C’est grâce à Timm que j’ai découvert les courses sur les chemins de Sainte Victoire et que je connais la sensation merveilleuse de m’immerger dans la nature en réveil.

Je cours, je me sens pleinement vivante.

Merci Timm