
Oublions les mains de bergère…
Dans une atmosphère de bleus et de roux, les lignes d’ombre et de lumière forgent le caractère.
La photo façonne et célèbre la lumière. Elle donne de la lumière à la lumière

Oublions les mains de bergère…
Dans une atmosphère de bleus et de roux, les lignes d’ombre et de lumière forgent le caractère.








Tableau de 1937 : Robe violette et anémones

Tableau de 1938 : Robe noire et robe violette

Ce tableau caractéristique du style tardif de Matisse serait son dernier tableau, peint en 1951.
Il est conservée au musée des Beaux-Arts de Lyon, France.
Le visage humain est le centre de préoccupations de Matisse.
Dans ce tableau, le visage de Katia a été vidé de ses traits.
Matisse sacrifie les traits du visage et s’explique à Georges Charbonnier dans « entretien avec Matisse »
Le monologue du peintre –1960 :
« Pourquoi je ne mets pas d’yeux, quelquefois, ni de bouche à mes personnages ? (…) Mais c’est parce que le visage humain est anonyme. Parce que l’expression porte dans tout le tableau. Les bras, les jambes, tout cela ce sont des lignes qui agissent comme dans un orchestre, un registre, des mouvements, des teintes différentes. Si on met des yeux, un nez, une bouche, ça n’a pas grande utilité, au contraire, ça paralyse l’imagination du spectateur et ça oblige à voir une personne d’une certaine forme, une certaine ressemblance, etc. tandis que si vous donnez des lignes, des valeurs, des forces, l’esprit du spectateur s’engage dans le dédale de ces éléments multiples… et alors… l’imagination est délivrée de toute limite ! ».

– Bonnes vacances à tous les voyageurs des lumières –