Vierge à l’Enfant entre l’empereur Jean II Comnène et l’impératrice Irène – 1118-1134 Mosaïque byzantine

Basilique Saint Sophie

Cette mosaïque forme un diptyque avec Le Christ entre Constantin IX et Zoé

Le couple impérial est représenté entrain de faire un don d’argent à l’église, consigné sur le rouleau que tient l’impératrice Irène.

Les époux désignés par leur titre officiel, portent des costumes de cérémonie incrustés de bijoux.

Le Christ entre Constantin IX et Zoé – 1028-1034 et 1042-1055 Mosaïque byzantine

Basilique Sainte Sophie

L’impératrice Zoé (978-1050) régna avec quatre empereurs, dont trois furent ses époux, ainsi qu’avec sa sœur Théodora.
La mosaïques représente deux de ses maris : le nom et le visage du premier, Romain III (règne 1028-1034) furent effacés et remplacés par ceux du troisième, Constantin IX (règne 1042-1055).
Les visages de l’impératrice et du Christ furent également retouchés.

La bourse que présente l’empereur au Christ symbolise l’aide financière que les deux souverains apportèrent à la basilique.

Vierge à l’Enfant -milieu du IXe – Mosaïque byzantine

Basilique sainte Sophie

Sereine et majestueuse, la Vierge trône en haut dans l’abside, comme pour protéger la basilique qu’elle embrasse du regard.

Un sermon prononcé par le patriarche Photius en 867 fait référence à une représentation de la Vierge et de son Enfant ; le texte a pu être composé en l’honneur de cette mosaïque, probablement la toute première œuvre de la Vierge à figurer dans une église depuis la fin de l’iconoclasme.

Christ en majesté – 875-900 Mosaïque byzantine

Basilique Sainte Sophie

Appelées « portes royales » les portes centrales en dessous de cette mosaïque étaient réservées aux cérémonies exigeant la participation de l’empereur et du patriarche.

La mosaïque représente un empereur agenouillé devant le Christ flanqué de deux médaillons ornés des portraits de la Vierge et d’un ange.
C’est un Christ Pantocrator . Sur le livre figure un texte en grec extrait de l’Évangile selon saint Jean : « La paix soit avec vous, je suis la lumière du monde ».

L’empereur agenouillé serait Léon VI (règne 886-912), qui fut excommunié pour avoir contracté un quatrième mariage; il se serait prosterné devant le Christ pour implorer sa rédemption.

Jean Chrysostome / saint Ignace – fin du IXe -Mosaïque byzantine

Basilique Sainte Sophie

Sur chaque tympan des murs nord et sud de sainte Sophie étaient représentés deux archanges, deux prophètes mineurs et six majeurs et, sur le registre inférieur, sept Pères de l’Église, dont deux sont montrés ici.

Patriarche de Constantinople au début du IVe, saint Jean Chrysostome doit son nom à son éloquence réputée (chrysostome signifie « bouche d’or »).

Comme Jean, Ignace est représenté vêtu de son costume d’évêque sur un fond doré étincelant.
Saint Ignace était le patriarche d’Antioche au 1er et au début du IIe.

En partie à cause le leur style et des sujets représentés, ces mosaïques sont datées du règne de Basile 1er (règne : 867-886)