main de solitude

 

 

 

Le verre de prune vu par Manet -1877
Collection de Mr et Mme Paul Mellon

Un verre de prune ou un verre d’absinthe
Au XIXe, hier comme 
aujourd’hui, l’alcool est un fléau, une solitude.

Le verre d’absinthe  vu par Degas 1875-76
Conservé au musée d’Orsay

À propos de l’absinthe
D’abord une boisson à la mode chez les artistes et les gens de la haute société- c’est une boisson chère, l’absinthe quitte les salons chics à partir des années 1870.
La production d’absinthe en France est multipliée par 50 entre 1874 et 1910, 36 millions de litres sont produits.
L’engouement pour l’absinthe se répand à la vitesse de la lumière.
L’absinthe se démocratise, toutes les couches sociales en font une consommation effrénée aux terrasses des bars.
L’absinthe est le fléau de la fin du XIXe à Paris, consommée à outrance, elle induit un alcoolisme massif des masses populaires.
Cet alcool devient l’ « affreuse sorcière verte ».
Devant les ravages de l’absinthe, une forte mobilisation menée par Pasteur et Claude Bernard à laquelle se greffe l’Église catholique et les viticulteurs, réclame son interdiction.
Le gouvernement réagit, en 1915 la commercialisation de l’absinthe est interdite.
Elle sera de retour sur le marché en 2011.

La Madone de Vérone -Donatello vers 1450-60

Vierge à l’Enfant dite Madone de Vérone 

Le réalisme des mimiques de l’enfant accroche le regard

Donatello a réalisé cette sculpture en papier mâché polychrome

Cette œuvre est conservée dans la Collection Grimaldi Fava
Elle est actuellement accrochée au musée Jacquemart-André dans le cadre de l’exposition « Giovanni Bellini -Influences croisées »

Running Horse – 1942 Xu Beihong

 

 

Art contemporain chinois

Pour le plaisir, un cheval de Xu Beihong (1895-1953) :

Running Horse-1942
Exposé à Pékin dans le quartier de Dashanzi 798

L’espace 798 est un centre d’exposition au style architectural unique, il est situé dans les anciens bâtiments d’une usine militaire désaffectée nommée par le numéro d’usine qui la désignait auparavant 798.
C’est un lieu symbolique de la culture pékinoise.

Saint Sébastien – vers 1431-1506 Mantegna

Cette tempera sur bois est l’ultime tableau de Mantegna

Ce tableau de grand format, est remarquable parce qu’il diffère de l’iconographie habituelle du saint Sébastien.
D’une part le saint est piqué de flèches comme un hérisson, d’autre part il est représenté dans une niche, aucun paysage ne vient détourner la concentration du regardeur.

Mantegna cristallise notre attention sur la douleur.

Carton de l’exposition :
Ultime chef d’œuvre de Mantegna, cette monumentale composition se trouvait dans son atelier à sa mort.
Le peintre y propose une méditation sur la vie humaine et ses souffrances qui ne sont que passagères.
Au visage douloureux du saint criblé de flèches répond la bougie qui s’éteint, entourée de la devise :
« Rien n’est permanent, si ce n’est le divin. Le reste est fumée. »

Ce tableau absolument captivant est exposé en ce moment au musée de la Marine à Paris.

Une sélection magnifique de chef d’œuvres de la Renaissance à Venise en provenance du palais vénitien, Ca’d’Oro, actuellement en restauration partielle, est présentée au musée de la Marine.

Une centaine de pièces réunies par le baron Giorgio Franchetti ont fait le voyage jusqu’à Paris.

C’est un évènement, c’est la première fois que ce saint Sébastien sort d’Italie.
Profitez !

 

Ci

Ci-dessus, le Saint Sébastien dans son palais vénitien le Ca’ d’Oro.

A Shir-Dora-Nadezhda Kashina 1928

Cette toile est conservée dans le musée NouKous,  musée d’art de l’état  de la république autonome de l’Ouzbékistan, le Karalpakstan.

Le Karalpakstan fut une région très prospère de l’Ouzbékistan jusque dans les années 1960. Elle est aujourd’hui complètement sinistrée, victime de l’assèchement  de la mer d’Aral.

La toile est à Paris en ce moment, accrochée à l’institut du Monde Arabe, dans le cadre de l’exposition
Sur les routes de Samarcande -merveille de soie et d’or